Projets (Archives)

PROJET #1

Luxe et innovation

1 – Présentation
2 – Activités
3 – Séminaires
4 – Ressources

Présentation

Un positionnement en phase avec le coeur de métier
La France est un pays où les activités liées au luxe sont importantes. La France et l’Italie sont responsable pour 70% du marché mondial. Assurer un niveau de responsabilité irréprochable pour ces produits et services est indispensable. La chaire propose des formations et des approches innovantes permettant de concilier les enjeux économiques aux aspects environnementaux et sociaux.
Des outils innovants pour créer de la valeur
La chaire a contribué au développement d’outils innovants issus de recherches pluridisciplinaires poursuivies depuis plus de 10 ans. Elle les met à disposition afin d’inciter la mise en place de programmes à impacts.

Activités

2021
20 Janvier 2022 : Atelier d’éclairage “Produits et services de luxe responsables”
4-5 Janvier 2022 : Workshop “Luxe et marketing expérientiel”, Université Paris Nanterre & Institut Paul Bocuse
7 Mai 2021 : Webinar “Luxury: when less in more” with prof. Sebastien Santos.
23 Avril 2021 : Webinar “Sustainable luxury and new technologies”.
Mars-Avril 2021 : Formation “Marketing expérientiel et management positif”, Institut Paul Bocuse, Lyon.

Séminaires

1. Séminaires
Des séminaires sont proposées avec des institutions partenaires.
2. Cycle “L’avenir du luxe”
Les cycles de séminaires “Le luxe d’avenir et l’avenir du luxe” ont pour objectif la mise en réseau et les échanges pour élargir les points de vue.
Le luxe durable, c’est lorsqu’une marque de luxe n’est pas dans l’opulence de vendre un produit ou service a un prix élevé pour gagner plus d’argent, mais quand elle propose quelque chose d’unique, un savoir-faire, et une valeur qui n’est pas focalisé dans la quantité mais dans la qualité.
De plus, le luxe durable prend aussi des mesures qui tiennent compte de la longévité, des choix eco-responsables liés à toutes les étapes du cycle de vie des produits et de la main d’oeuvre. Elle peut dans certains cas aussi, utiliser l’innovation et la technologie pour se différencier de la mode rapide avec une proposition de valeur de marque singulière plus adaptée à la planète.

Ressources

(garder titres seulement et mettre bouton cliquable vers la ressource : il manque d’ailleurs des redirections, les ressources existent-elles ? Sinon supprimer)
Comment surmonter le conflit de valeurs dans la promotion des marques de luxe avec une démarche RSE ?
Pourquoi les gens achètent-ils des produits “verts” pro-environnement ?
Comment les consommateurs peuvent adopter un mode de consommation durable en achetant des produits de luxe ?
L’intégration du luxe et de la science dans le marché des obligations liées au développement durable

PROJET #2

Projet Européen EDUCating for Positive Management

1 – Présentation
2 – Vos besoins
3 – Outils pédagogiques développés

Présentation

Face aux grands enjeux environnementaux et sociaux du 21eme siècle, la Chaire Positive Business de l’Université Paris Nanterre a mis en place un projet européen EDUCating for Positive Management dans le cadre de l’Alliance EDUC, université européenne regroupant 6 universités : Université Paris Nanterre, Université Di Cagliari (Italie), Université de Masaryk (République Tchèque), Université de Pecs (Hongrie), Université de Potsdam (Allemagne), Université de Rennes 1 (France).
Son objectif principal est de sensibiliser les enseignants et chercheurs des départements et écoles en sciences de gestion des partenaires à la nécessité de faire évoluer le contenu des fondamentaux du management : marketing, stratégie, finance, comptabilité afin de mieux intégrer les critères sociaux et environnementaux dans les processus de prise de décisions. La mise en place de cours de responsabilité sociale ne suffit pas, il faut développer une nouvelle gouvernance et des modèles d’affaires durables et adaptés à l’avenir.

Réponse à vos besoins

• Co-construire des outils pédagogiques permettant de faire évoluer le contenu des cours de management pour la mise en place de solutions à hauteur des enjeux environnementaux et sociaux ;le matériel pédagogique développé ainsi que des ressources éducatives ouvertes pourront être utilisées par d’autres universités et institutions;
• Développer un nouvel état d’esprit pour un management plus responsable associés à de nouveaux indicateurs clés de performance au sein des organisations;
• Faire émerger des solutions européennes toutefois adaptées aux spécificités locales et culturelles de chaque pays;
• S’aider de la révolution numérique pour diffuser les concepts liés au management positif.

Le projet cible également et plus largement tous les étudiants, professeurs, chercheurs, universités et écoles en management ainsi que les dirigeants d’entreprises et les décideurs politiques afin de promouvoir des approches de Positive Business en développant des réseaux d’acteurs au niveau international, de nouveaux outils, méthodes et des compétences de management.

Concrètement, EDUC+M permet :
• De participer à un programme de management innovant intégrant cette nouvelle façon de gérer les affaires de manière responsables;
• D’accroître les compétences des professeurs et chercheurs en gestion en matière de management positif, à savoir l’intégration du social et de l’environnement dans les fondamentaux, et leur permettre de développer les réseaux;
• Développer des outils pédagogiques innovants en accord et co-créer de nouveaux contenus porteurs de valeurs européennes ;
• Contribuer à la formation des cadres en management du 21ème siècle.

Outils pédagogiques développés

Cours en ligne : Le management à l’ère numérique
Le contenu des cours porte sur plusieurs thématiquesde gestion tel que les systèmes d’information, le modèle d’entreprise (économie fonctionnelle, qualité environnementale et sociale des produits, création de valeur), la révolution numérique, l’industrie 4.0, la protection des données (RGPD), la sobriété énergétique et numérique et les compétences en leadership.

Jeu “Positive Business”
Le “Positive Business Game” sera une application de jeu en ligne pour intégrer les enjeux environnementaux et sociaux dans une simulation de création de projet.

Module hybride : Innovation for Positive Business
Ce module permet l’approfondissement de concepts abordés dans le cours en ligne. Il sera animé à la fois à distance et en présentiel.

Challenge Positive Business
Une semaine de challenge où des étudiants répartis en équipes multiculturelles déploient leur potentiel pour gérer un projet innovant et développer leur esprit d’entreprise. La dernière journée est dédiée aux présentations, ainsi qu’à un forum de recrutement des managers du 21ème siècle.

PROJET #3

Standardisation de la donnée et sobriété numérique

1 – Soutenir le projet
2 – Standardiser les données pour plus de sobriété numérique
3 – Rejoignez les projets et activités!

Soutenir le projet

Vous souhaitez soutenir sur le projet “Standardisation de la donnée et sobriété numérique”, alors cliquez ce lien afin de remplir le formulaire ou complétez le formulaire ci-dessous. Une personne du collectif vous recontactera par la suite.
Merci de votre collaboration !
Ces informations personnelles sont à l’usage unique du collectif.
FORMULAIRE Standardisation de la donnée et sobriété numérique

Standardiser les données pour plus de sobriété numérique

Cette tribune est parue le Lundi 7 février 2022 dans le journal L’Opinion.

Comment une gestion intelligente et collaborative de la donnée peut-elle permettre de concilier durabilité, économie de l’usage et sobriété numérique ?
Une collaboration de l’Institut du Numérique Responsable, du Shiftproject, de GS1 et de la Chaire Positive Business


Synthèse
Les nouveaux modèles de consommations qui émergent font appel à un nouveau carburant : la donnée. Même si la donnée est « immatérielle » en première approche, son empreinte écologique est significative et en augmentation incompatible avec une trajectoire telle que définie dans l’Accord de Paris en 2015. Cette explosion de la pollution numérique est corrélée à l’usage exponentiel de la donnée dans toute l’économie : dans quelle mesure cet usage entropique des données contribue à cette pollution numérique ? En 2019, le numérique représentait 3,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et une croissance préoccupante de ses impacts (+ 6 %/an) [b] ainsi que 53,6 millions de tonnes de déchets numériques soit 21% d’augmentation en 5 ans [c]. Y-a-t-il moyen de concilier le besoin de données dans la transition à venir avec une maitrise de leur impact ? En quoi la standardisation des données peut-elle contribuer à cette maîtrise ?

Affronter un tel challenge implique de sortir de nos visions propriétaires et linéaires ; il s’agit donc d’un effort de transformation conséquent pour les acteurs. Pour éviter sa propre surconsommation, et en optimiser l’usage sur la totalité du cycle de vie de la donnée, celle-ci devra être ouverte et portable et se doter de formats et d’infrastructures d’échange efficientes. L’interopérabilité des systèmes et des données,la collaboration entre acteurs de tout type et de tous secteurs sont des prérequis qu’il faut absolument inventer et motiver à court terme.

Cette approche globale doit porter les bénéfices de tous, évitant l’effet rebond que personne n’a su jusqu’à lors endiguer dans le numérique, d’autant que cette standardisation et cette ouverture passeront quasi-nécessairement par la production de davantage de données.

« Data is the new oil » : ce paradigme, qui a parcouru l’échine du monde économique, fait sens au-delà de son analogie financière.

Il est juste car la production de donnée est matérielle, et son impact écologique n’aura dans un avenir proche rien à envier à cette matière première qui lui sert ici de métaphore. Indéniablement, la course à la donnée, souvent désordonnée ou mal organisée, présente de nombreuses similarités avec celles qui ont mené à la surexploitation d’« autres » matières premières. Son extraction, son transport et son utilisation exigent des outils dont la consommation est grandissante et dont l’impact occupe une place de choix dans la liste des domaines les plus contributeurs au réchauffement climatique.
A l’instar de la ruée vers l’or, enrichissant les marchands de pelles et de tamis, la donnée entraîne avec elle tout un marché (serveurs, terminaux, objets connectés, réseaux, développement, intelligence artificielle, logiciels, services, conseil…) en très forte croissance. C’est une filière qui se doit aujourd’hui de reconnaitre la réalité de son impact « matériel » et le réduire en trouvant des modes de fonctionnement « circulaire »,en inventant des approches sobres, en développant l’économie de fonctionnalité qui vend l’usage d’un bien ou d’un service et non le bien lui-même[d].

Les acteurs, voyant la nécessité de se transformer et de se moderniser, ont donc investi massivement dans « le digital ». Ils avaient d’abord un objectif d’efficience, avec notamment la dématérialisation des processus, mais cela s’est par la suite imposé par les marchés. C’est ainsi aujourd’hui devenu une nécessité de digitaliser son activité, au risque d’être exclu du marché. Le commerce et les produits de grande consommation sont un parfait exemple de mouvement. D’abord initié dans les chaînes logistiques à des fins de réductions des coûts, l’emploi du digital, accéléré par la crise sanitaire, est devenu un impératif pour faire vivre son activité. L’enjeu sociétal de l’inclusion numérique (ici, pour les petits commerces ou les petits producteurs) est d’ailleurs majeur.

Mais ce sont désormais des enjeux plus écologiques et sociétaux qui occupent les acteurs économiques. L’économie se tourne vers l’émergence de nouveaux modèles fondés sur les usages constituant un nouvel appel d’air pour la production de données. A l’échelle d’un produit par exemple, là où on se contente encore aujourd’hui de publier et échanger une description de quelques dizaines d’information sur ces caractéristiques, on devra passer à des milliers voire des millions d’informations sur ses composants, sur tous les événements de son cycle de vie… L’effet multiplicateur est potentiellement vertigineux. On imagine facilement que la multiplication d’initiatives individuelles, s’appuyant de surcroît sur des technologies consommatrices d’énergie et de matériels, pourrait générer plus de dégâts que de bénéfices. Les risques de duplication de la donnée, de stockage inutile, voire la multiplication d’outils de traduction d’un format informatique à un autre sont autant d’effets de surproduction/surconsommation de données qu’il est indispensable de contrecarrer.

La réponse à ce phénomène est forcément collective : elle implique de se réinventer et de changer de paradigme. Il faut d’abord sortir d’une logique propriétaire de la donnée. Tout comme il est impossible de mettre au point une économie circulaire sans faire circuler les données sur les produits notamment, il semble difficile de mettre en place une économie de l’usage, fondée sur le partage des ressourcesmatérielles plutôt que leur possession, sans faire de même pour les données.

C’est l’exigence que va par exemple poser la réparabilité, ainsi que tout autre indicateur d’impact : comment faire confiance à un indicateur évaluant l’impact des produits sans s’assurer que tous les acteurs de la chaîne fournissent en qualité et en complétude, toutes les données nécessaires?

Il faut donc poser le principe d’une donnée ouverte et portable, inciter les entreprises à rendre leurs systèmes d’information interopérables, et enfin, à adopter un langage d’échange commun standardisé. La collaboration de toutes les parties prenantes est ici fondamentale : il s’agit d’une entreprise collective, non concurrentielle et de bien commun qui appelle à repenser (quitter ?) la verticalité des organisations et la linéarité des au profit de modèles collaboratifs et réticulaires.

En cela, l’adage pétrolier devra se transformer en « standardized, open and portable data is the new collective oil » pour aller vers un monde responsable.

[a] Accords de Paris de 2015
[b]« Impact environnemental du numérique : tendance à 5 ans et gouvernance de la 5G » publié par The Shift Project en mars 2021
[c]The global e-waste statistics partnership – Surge in global e-waste, up 21 per cent in 5 years – 2020
[d] Economie de fonctionnalité

La méthode SeMA en quatre points

Une méthode compatible avec les référentiels existants

SeMA respecte les exigences des référentiels comptables et financiers existants.

Une méthode intégrant les modèles d’affaires

La manière de construire son modèle d’affaires est essentielle ; la méthode SeMA permet d’identifier les pouvoirs de dépendance au sein de la filière, repérer les organisations pivots, développer des stratégies de collaboration pour installer la chaîne de valeur dans une vision responsable et durable.

Une méthode permettant de porter l’organisation vers une trajectoire durable

La finitude des ressources sur la Terre oblige l’organisation à reconsidérer son modèle d’affaires afin de pouvoir garantir sa pérennité. La méthode s’appuie sur la mise en place de basculement vers des modèles d’affaires responsables, comme l’économie de fonctionnalité, permettant de garantir cette pérennité.

Une méthode permettant une valorisation des actions au niveau de l’offre

Réfléchir les actions en les rattachant à l’offre de l’organisation est essentielle. Effectivement faire valoir la qualité sociale et environnementale au niveau des produits/services va, d’une part, permettre le financement des plans d’actions et d’autre part, influencer la filière pour une reconnaissance et un usage à plus large échelle de la notion de “valeur soutenable”.

EXPERTISE #4

Tourisme positif

1 – Présentation
2 – Activités
3 – Outils : groupe de travail

Présentation

Un tourisme vertueux
Le tourisme positif correspond à un tourisme qui concilie simultanément les objectifs de rentabilité économique avec les enjeux environnementaux et sociaux. Il s’appuie essentiellement sur l’utilisation de nouveaux outils de management permettant d’évaluer, d’améliorer et de valoriser la qualité environnementale et sociale des services touristiques. Sa mise en place s’appuie sur des mécanismes de co-construction permettant une adaptation optimale aux contextes et cultures locales. Il permet ainsi de créer du sens pour les voyageurs et les habitants des zones concernées.

Activités

2021

5 mai 2021 : Groupe de Travail Tourisme Positif (en ligne).
20 mai 2021 (gratuit) : Webinaire sur le Tourisme positif en partenariat avec l’association Respire : Valoriser les offres touristiques avec leur qualité sociale et environnementale
4 juin 2021 / 15h-17h (gratuit) : Conférence sur le tourisme en Colombie en partenariat avec Colifri et le Ministère des Affaires Etrangères
Décembre 2021 (date à définir) : Innovations dans le domaine du tourisme positif : repenser les stratégies post-covid.

Outils : groupe de travail

1. Le Groupe de Travail Tourisme Positif

Depuis 2018, le Groupe de Travail Tourisme Positif se réunit tous les deux mois afin d’échanger les expériences et de faire avancer les projets des membres. il est également un lieu de développement de projets communs comme la réponse à des appels d’offre ou la réalisation de formations. Ce groupe est ouvert à tous.
En 2020, plusieurs formations ont été mises en place par des membres du Groupe de Travail Tourisme Positif.
Le secteur touristique affronte une crise sanitaire mondiale sans précédent. Les bilans provisoires disponibles affichent des chiffres sans commune mesure avec les résultats en croissance constante qui ont caractérisé ces dernières années d’activité en France.
L’objectif est de préserver l’offre touristique, les compétences et les savoir-faire pour relancer les destinations. Il faut développer les outils managériaux pour accompagner un mode de création de produits touristiques plus responsables et englobant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeurs. Les entreprises touristiques, les agences de voyages, les tours opérateurs, vont bénéficier du soutien de l’État à court terme. Le management du système doit être repensé pour se montrer plus résilient à l’avenir.

Notre proposition accompagne la création de valeurs pour les acteurs impliqués dans le secteur du tourisme, dans un contexte de post-Covid 19, en renforçant les techniques managériales habituelles. Les attentes des touristes vont poursuivre leur évolution et l’objectif est de leur proposer des produits plus adaptés dans une approche de durabilité et de préservation de la richesse naturelle, culturelle et patrimoniale des territoires. L’offre touristique devra intégrer les populations locales avec de nouvelles solutions pour offrir des collaborations respectueuses des cultures et des pratiques locales, tout en soutenant le développement économique de la destination.
Une nouvelle approche organisationnelle, telles les plateformes responsables, les structures associatives ou coopératives, devra promouvoir la création de valeurs partagées, respectueuses de l’environnement naturel, culturel et social d’un territoire, en limitant les impacts négatifs de certaines organisations telles que Airbnb par exemple.
Cependant, il existe une véritable lacune dans la formation des Managers du XXIème Siècle pour affronter ces questions au niveau mondial : l’Économie de demain sera une économie de coopération qui entrainera un changement global de mentalité. C’est dans ce sens que la Chaire Unesco « Positive Business » de l’Université Paris Nanterre contribue à la formation des professionnels du secteur. Les managers touristiques doivent se préparer à la prise de décisions en pleine connaissance des faits et dans la garantie de leur contribution au développement durable de leurs organisations.
La Chaire est l’unique organisation qui propose aujourd’hui la création de valeurs dans les produits touristiques dans une approche inclusive et englobant la rentabilité économique, l’impact social et environnemental de l’offre touristique d’un territoire.